nahr el-bared
dans une dépêche ,il y a quelques 60 minutes,l'armée libanaise a fait venir au vieux camp de nahr el-bared des bulledozers pour d&blayer et ouvrir certaines routes.cette nouvelle annonce donc que l'armée commence à investir le vieux camp.
on ne peut être plus fiers et plus contents
on ne peut être plus fiers et plus contents
8 Comments:
Marhaba,
Je reviens de quelques jours d'art terrestre. La Bretagne, L'Ocean. Le Vent. Les Phares, les vagues. Connaissais pas. Plein les yeux. Incroyable nature. Force. Jaillissment a n'en plus finir. Impossible de dornir donc en ce lundi minuit.
Laure, merci de ces bonnes nouvelles.
Ouf, ca faisait longtemps.
Inquietude quand meme toujours
Vive le vin et la Bierre. Impossible d'en preferer l'un pour l'autre. Et puis merde !
SVP par pitie, lisez le texte ci-apres, meme si c'est long, c'est trop bon.
bises a toutes
lea
Tous les samedis, l’actualité vue par un intellectuel, un écrivain, un artiste. DANS 'LIBERATION'
«Donne-moi de mes nouvelles»
Par Antoine Sénanque
QUOTIDIEN : samedi 30 juin 2007
SAMEDI Allain Leprest et Wimbledon
« Sans te dire que je me manque/Donne-moi de mes nouvelles/Dis-moi dans quel port se planque/La barque de ma cervelle. » C’est samedi. C’est Leprest. Je me réveille avec lui. Je connais ses chansons par cœur. Je suis allé le voir dans une petite salle près du canal Saint-Martin. J’ai pleuré, comme toujours, moi qui ai la larme difficile. Il y avait peu de monde. Ceux qui connaissaient. Je n’aime pas beaucoup les ambiances d’initiés. Mais, avec Leprest, on n’a pas le choix, il ne passe jamais à la télévision, jamais à la radio, il ne passe que sur scène, où il faut savoir le dénicher. En général, j’ai plutôt le plaisir peu partageur, mais lui donne envie. D’être à plusieurs. C’est beau, c’est fugace. On sait que le regard des autres ne retirera rien. Au contraire, les témoins sont utiles, pour être certain d’avoir bien vu. C’est le rayon vert Leprest. Le plus grand chanteur français vivant chante finalement seul et c’est injustice. Je l’écoute donc beaucoup. Pour réparer. J’allume la télévision, je tombe sur le tableau de Wimbledon. Federer contre. Je coupe. J’ai arrêté le tennis avec McEnroe. Battu par Sampras à l’US Open, il avait rendu hommage à la qualité de son jeu et l’avait traité de concombre. Perspicace, McEnroe, et prophétique. Ils ont tous le même air, ces joueurs de tennis-cucurbitacée. Constipé. J’ai l’impression de relire ma question de gastro-entérologie sur les premiers signes de l’occlusion intestinale en les regardant pousser leurs balles comme des gémissements. Bien sûr, ils jouent bien. Ils font des coups que vous ne faites pas. Ça va vite, ça va fort, bravo. Prenez le grand Roger. On peut dire qu’il les collectionne, les compliments à côté de ses coupes. Personne ne dit la vérité. Federer joue comme une tarte au tennis. Je le regardais le mois dernier en finale à Roland-Garros. Il faisait peine à voir. Il attendait piteusement sa fin sur la ligne de fond, loin du filet, loin du panache. Je n’enlève rien à Nadal, on ne gagne pas contre lui sur terre. Mais on peut perdre. Je ne dis pas être battu, je dis perdre au sens noble du mot. Perditus. Être vaincu. Donner l’impression qu’on n’est pas seulement là pour jouer au tennis mais pour livrer bataille. Mettre un peu de Thermopyles dans sa soupe sportive. Federer ne perd qu’un match, ça se voit. Il est déçu, mais il reviendra l’année prochaine. Pour essayer de mieux faire. Phrase détestable. Roger, il faut être plus grand que le sport pour être un grand sportif. Quand McEnroe échouait en finale contre Lendl en 1984, il n’était pas «bien déçu», il était défait. C’est une grande nuance. Finalement la chose la moins bien distribuée du monde, ce n’est pas le don, c’est le caractère.
DIMANCHE Sam Peckinpah
C’est triste comme le cinéma est devenu triste. Adolescentisé et multiplexisé. J’ai ouvert Pariscope, ça faisait longtemps. Je cherchais des films, des salles. Une extinction. J’ai pensé aux maîtres actuels de la pellicule française, les producteurs, les importants. Les larmoyants Karmitz et consorts. On a l’impression que la vie est bien dure avec eux quand on lit leurs interviews. Avec leurs derniers euros de bienfaiteurs incompris, je leur suggère d’ouvrir une salle où l’on passerait les grands films qu’on ne revoit plus qu’en petit. Lawrence d’Arabie en copie neuve, le Parrain , Deer Hunter , en boucle. Le Guépard , Johnny Guitar e . Et Jeanne d’Arc d’Orson Besson. Pour le contraste. Il faut vraiment le voir, cet incroyable navet, pour le croire, on devrait proposer des permis à points pour mettre en scène et punir sévèrement les grands excès de nullité. Donc, une cinématex dans les multiplex. Pour y emmener Pierre, Clara et Quilina, les miens. Avec un festival Peckinpah qui ne s’achèverait pas. C’est lui le grand réalisateur américain. Son sujet : le décalage. Des hommes vieux dans un monde neuf. J’ai vu douze fois la Horde sauvage . Le scorpion dévoré par les fourmis, c’est l’image du siècle. Scène d’ouverture. Casse de la banque. Question du tueur qui braque les employés à son chef, William Holden, le grand : «And if they move ? » Réponse : «If they move ? Kill’em .» Image fixe. Un film de Sam Peckinpah.
LUNDI Non fumeur
On ne fume plus nulle part. C’est interdit. La MPAA [Motion Picture Association of America, ndlr] va interdire les films avec fumeurs aux moins de 17 ans non accompagnés. On aura eu les films d’horreur, les films de cul, on a maintenant les films de clopes qu’on ira louer en rougissant au vidéoclub du coin. Moi qui suis médecin, je dis oui à la cigarette. On ne peut pas me reprocher de ne pas en connaître les dangers, je sais tout sur la question, le cancer du poumon, l’artérite, j’ai tout appris par cœur à la faculté, ça m’est resté. Je ne suis pas fumeur, j’ai de l’asthme. Dans les restaurants, je refuse le coin non fumeur. Par principe. Je crains beaucoup plus le cancer social et ses métastases d’interdiction que le carcinome bronchique. C’est l’interdiction qui m’étouffe, c’est ce monde d’assurés verts de peur qui est dangereux pour la santé. Regardez ce qu’ils ont fait à Lucky Luke, un brin d’herbe à la place du mégot. Les sacrilèges. Ils gommeront un jour numériquement la Chesterfield d’Humphrey Bogart et le cigare de Rhett Butler. On ne parle plus, on prévient. C’est le mot qui vient au bord de toutes les lèvres, la prévention. En nausée. NB : Je suis aussi assez favorable à l’alcool et aux nourritures grasses.
MARDI Complot européen
Il y a des livres salamandres qui s’infiltrent dans toutes les bibliothèques du monde. Vous ne pouvez pas les détruire. Ils sont vieux, résistants, venimeux. Le feu ne les tue pas. Exemple des Protocoles des Sages de Sion , preuve antisémite écrite d’un complot juif international visant à conquérir le monde. Le texte est un faux grossier, une copie d’un pamphlet antibonapartiste écrit en 1864, avec le mot juif à la place de Napoléon. Will Eisner raconte la manipulation dans une BD pédagogique, à recommander : le Com plot. C’est clair, rapide, dense. Et troublant puisque, le 12 juin, le Parlement européen refusait de la distribuer à ses députés. Le livre leur avait été envoyé car le texte des protocoles se trouvait dans la librairie du Parlement, en bonne place. Probablement à côté de la Déclaration des droits de l’homme. Au bout du compte, c’est le succès du mensonge qui construit sa vérité. Une vérité absurde, plus résistante que la vraie. Starifiée. Si le Parlement européen juge que le mensonge a plus de valeur que sa réfutation, il faudra penser à rajouter un ou deux alinéas au petit traité de l’Union.
MERCREDI «Je vais bien»
Céline Dion va bien. Titre dans un kiosque. « Je vais bien. » Ça ne lui va pas, le parlant, au bonheur. Les Emile Coué de l’extase vocale devraient se souvenir de ça. Le bonheur ne passe pas le mur du son. Ma réponse à « je vais bien » est « je vais te laisser ». Je ne peux pas rester à la table d’un homme heureux qui le dit.
JEUDI Parjure
C’est un jeudi que Judas a trahi Jésus. Au fait de parjure, j’avais juré de ne jamais voter pour Sarko. C’est une amie qui m’a fait trahir. Socialiste pur jus, engagée sous les drapeaux des sans-papiers, des sans-logis, des sans ce qu’ont les autres. Elle croit dur comme fer à la dichotomie gauche/droite. À la mitose idéologique. Elle date. A force de défendre les «sans», elle a fini avec des «avec». Un grand sac à «avec», plein de certitudes, de principes, de professions de foi. Tout un bazar. Elle m’a prévenu qu’elle préférait attendre la fin des élections pour me voir. J’avais la tête de quelqu’un qui allait mal voter. Donc, j’ai voté Sarko, pour elle. Pour lui dire merde. J’ai montré ainsi la densité de ma conscience politique. Faible. Gonflée à l’hélium. On vote pour des petites raisons, des sensations, des influences, des humeurs. L’ambition du vote rationnel m’a toujours paru démesurée. Ceux qui ont les clés des programmes, qui comprennent les abréviations, qui peuvent débattre des avantages et des pièges de la TVA sociale sont des faiseurs. J’en ai rencontré beaucoup en médecine. Je les repère de loin, les effets de blouse, les hologrammes de science qui s’allument en public. On devient tous médiocres en période électorale. Je ne sais pas d’où ça vient. Des avis. La monnaie qu’on échange en politique. L’avis est l’ennemi mortel de la pensée. La bouée du vote rationnel, c’est la morale. Elle vient au secours de l’intelligence qui n’a pas tenu sa promesse de justifier ses choix d’électeur. Quand un homme politique parle de morale, je vote contre lui. Mon amie m’a menacé d’une quarantaine si je votais contre le bien. Ça m’a décidé.
VENDREDI Il faut de la confiance
J’ai un ami qui est mort aujourd’hui. De SLA [sclérose latérale amyotrophique, ndlr]. On peut difficilement mourir plus mal. Il s’appelait François. En réalité, ce n’était pas vraiment un ami, plutôt un garçon de mon âge. Je crois qu’on a accéléré les choses. On a bien fait. On. C’est le personnage absent du débat sur l’euthanasie. J’ai repensé à cette affaire du médecin et de l’infirmière accusés d’avoir raccourci une agonie. Le médecin a prescrit le cocktail, l’infirmière l’a administré. On aurait dû juger la manière, pas la décision. On ne prescrit pas l’euthanasie, on la fait soi-même. On, le médecin. C’est moi qui dois brancher la perfusion. Ça s’apprend à l’hôpital, très tôt dans une vie d’interne. On découvre plus tard que le problème n’est pas réglé légalement et qu’on en parle dans la société des hommes sans blouses. Il y a des lois en médecine qui sont déjà votées, en assemblée des êtres humains, à l’unanimité. Il faut de la confiance.
AH, PARDON !
ANTOINE SENANQUE EST NEUROLOGUE ET ECRIVAIN. IL VIT A PARIS. IL EST L AUTEUR D UN ROMAN PARU EN FEVRIER DERNIER: La Grande Garde.
Il s'est inscrit cette annee a une licence d'histoire pour devenir professeur...
'tain ! 3 jours que j'essaie de rerentrer sur le blog ! c'est fort Knox !
Hello les filles, je sors de mon hibernation, comment allez vous toutes ?
Cela dit, je suis quand même passée deux trois fois pour vous lire....
J'espère que vous ne mùe tiendrez pas rigueur de mon silence mais il y a des moments dans la vie où c'est nécessaire, tout au moins en ce qui me concerne...
Bizzz à toutes, à bientôt,
Sixt'
suixtine
quelle joie
as-tu bu déjà ton thé§moi je suis à ma troisième tasse de café.
TU SAIS LE CIEL SEMBLE PLUS CLAIR AUJOURD4HUI?GRÄCE 0 TOI;
un proverbe libanais dis:inchallah khatemate ahzanique
ce qui veut dire: inchallah que ce soit la dernière fois où tu seras sous l'emprise de la tristesse.
beaucoup de chose pour ton retour
laure
tu parles d'une surprise!
au réveil, en plus!
ça fait plaisir de te lire sixt', enfin!!!!
je repasse plus tard (quand les yeux seront décollés)
mille bisous à toutes
vanessa
SIXT ENFIN !!!
Tu nous as trop manqué. J'espere que tu vas mieux.
Plein de bises pour ton retour !
lea
lea
ta trouvaille vaut de l'or . ce type est méchant mais sans agressivité.
il a raison ce qu'il doit s'ennuyer fedderer quand il n'est pas en train de liquider les autres joueurs,même avec tout l'argent qu'il fait et ses performances,il a l'air pas tellement enthousiaste durant ses matchs.
enfin on a la vie qu'on veut.pas moi,j'aime beaucoup tester et innover.au risque de perdre souven t.je m'en fou.
bisous
Post a Comment
<< Home