ce dimanche
rien ne bouge dans la rue d'abdel-wahab el inglizi,où j'habite. la ville semble morte.rien ne semble vouloir changer l'ordre des choses. même la cloche appelant les fidèles pour aller à la messe de midi a fait son devoir et tout est maintenant dans une sorte d'attente non déclarée.
c'est triste le dimanche à beyrouth.
pas de klaxons.pas d'appels téléphoniques.pas de visites.rien jusqu'à vous faire peur et craindre un certain froid qui casse léchine.
ce rien est pire que toutes les peurs.
doit-on se' demander: quoi encore?
je prends une bière et je dis merde à la vie.
la vie en veilleuse ces jours-ci.
alors,tout va bien la vie?
même les postes de tv n'arrêtent pas de raconter les mêmes rengaines jusqu'à vous faire vomir à force d'avaler des mensonges et des pretextes pour faire durer le calvaire
et apès?
vive la bière
laure ghorayeb
c'est triste le dimanche à beyrouth.
pas de klaxons.pas d'appels téléphoniques.pas de visites.rien jusqu'à vous faire peur et craindre un certain froid qui casse léchine.
ce rien est pire que toutes les peurs.
doit-on se' demander: quoi encore?
je prends une bière et je dis merde à la vie.
la vie en veilleuse ces jours-ci.
alors,tout va bien la vie?
même les postes de tv n'arrêtent pas de raconter les mêmes rengaines jusqu'à vous faire vomir à force d'avaler des mensonges et des pretextes pour faire durer le calvaire
et apès?
vive la bière
laure ghorayeb
posted by laure ghorayeb at 1:09 PM
2 Comments:
ma laure,
je viens de me servir un verre de vin, histoire de me joindre à toi et de mettre un coup de pied symbolique à la lourdeur des jours passés, à venir, et particulièrement de ce dimanche.
pour moi ce fut un dimanche de fainéante, allongée sur un matelas au bord d'une eau trop froide pour être appréciée, deux livres pour me détendre et ma mère s'assurant que je n'aie pas faim, pas soif (sa spécialité) et heureuse de pouvoir s'en assurer!
je suis rentrée sous la pluie que j'écoute passivement tomber.
il y a un fossé entre aix et marseille: aix est la ville du calme et de la retenue, marseille celle du bruit et du mouvement. son effervescence me manque toujours un peu. quand tu relates la pesanteur sur beyrouth , j'imagine marseille malade...
je t'embrasse fort
vanessa
ma bière est terminée et je prépare à aller au travail:écrire sur les diplômeés des beaux-arts de ce matin.
bonjour vanessa.
ton diamache n'était pas très méchant ,non?
je viens de lire dans les actualités qu'il va avoir lieu à aix-en-orivence un festival de quezlque chose d'artistique,raconte - moi de quoi il s'agit. tu sais que la curiosité me tue. j'aime tout voir et tout sentir et tout partager,dans l'art seulement et les émotions venant de mes visions réelles et fictives
bisous
laure
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