during the 15 years of the lebanese civil war (1975-1990), painter and poet laure ghorayeb never stopped drawing. a selection of these drawings, directly connected to the war, were published in a limited edition book titled “témoignage” (testimony) in 1985. it seems sadly that art cannot fight war. here she is today witnessing again.
10 Comments:
les couleurs sont aussi belles aue celles aue je peux voir par ici...
je t embrasse
vanessa
belles couleurs!
Salamat
salut vanessa
alors le nepal,c'est comment?est-ce que tu t'amuses?j'attends les nouvelles
bisous
laure
salamat fay,alors c'est comment le climat chez toi? ici ,il fait très chaud de puis quelques jours et ça va continuer jusqu'à la fin d'août au moins.est-ce que beyrouth te manque même avec cette chaleur?
bisous
laure
J'aurais aimé t'envoyer un peu de la fraicheur qui rèrgne en ce moment chez nous...
Le Liban et les libanais me manquent bien sûr!
Seulement la vie m'a donné des nouveaux encrages ici aussi...
Grosses bises
bonjour laure,
le nepal est un pays assez deconcertant: les villes sont surpeuplees, au premier abord tu vois un enorme bordel qui est finalement tres organise. les rites organisent la vie de chaque nepalais, quelle que soit sa situation sociale (la pauvrete prime ici). a chaque coin de rue tu es suceptible de rencontrer une vache, sacree ici. les gens sont incroyablement gentils et hospitaliers. le peu qu ils ont, ils sont toujours prets a le partager. les femmes sont belles et fortes: ici elles travaillent comme les hommes, voire plus que les hommes...
des millions de choses a dire.
a mon retour, promis. beaucoup d arbres, laure, des bodhis je crois multicentenaires et magnifiques. quelques photos pour toi a mon retour...
gros bisous
vanessa
fay
je sais que tu as construit ta vie de couple puis de famille en australie,mais la nostalgie remonte à la surface dans les moments cruciaux du pays d'origine.on est déchiré parfois,mais ,tu sais,moi qui a 75 ans,j'ai toujours peur pour le liban,pourtant dans quelques années ,je ne serais plus là,mais à penser qu'apèrs ma mort mes enfants pourraient s'exiler parce que le liban n'est plus ce qu'il était,me fait mal.c'est pour ça que je deman de toujours comment l'on se sent quand on est loin de l'endroit où on est né et où on a grandi
il fait encore très chaud aujourd'hui.circuler à pied est un calvaire.
bisous
laure
vanessa
contente de tze lire . contente parceque tu profites de tes vacances.j'attends les photos avec impatience,toi inclue.
grosses bises
laure
Je comprends ton inquiétude Laure aussi bien que tes qestions. Tu as raison c'est bien douloureux des fois d'avoir cette multi-appartenance. Le rêve de revenir est toujours là mais je le vois mal se matérialiser surtout en ce moment. Ce n'était pas facile non plus de me sentir "chez moi" loin des lieux où j'ai grandi (et le défi est bien sûr toujours présent!). Quand on est jeune on ne pense pas vraiment a tout ca...
Les années, l'expérience et le goût de l'aventure m'ont bien aidé comme tant d'autres immigrants dans le monde.
Je te souhaite beaucoup de patience avec la chaleur de juillet de Beyrouth...
Bawsat
Bonjour Mesdames,
Je suis d'accord avec toi Fay sur la question de l'identité difficile à trouver lorsqu'on est émigré, le cul entre deux chaises. Pour ma part, le travail sur la question est laborieux. Un jour, le résultat inchallah..
Le Liban me manque tellement tous les jours que je me rends compte à quel point je tente de créer sans cesse, par n'importe quel moyen, un lien avec le Liban. Il y a un truc tellement difficile dans les détails de la vie. Je veux dire qu'à chaque repas, par ex, je n'ai pas envie de manger autre chose que du libanais, mais c'est impossible...
Vanessa, bonjour aux vaches et aux nepaliens. J'espère que ton appareil de photo a bcp de mémoire.
A bientôt
Lea
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