Friday, September 01, 2006

Mazen 24 août plus


Il manquait noni, le mari de rola et le père de thomas et théa,voilà la correction .Maintenant la famille est au grand complet.
Que Dieu les garde tous.
LGhorayeb_ rectificatif fait le 1er septembre 2006

6 Comments:

Blogger laure ghorayeb said...

tu sais très bien combien il me tient à coeur de savoir que ça va aller le travail,malgré tout.Nous finirons par gagner même dans cent ans je m'en fou,l'essentiel c'est que nous aurons le dernier mot .
moi aussi je te considère comme un troisième fils,tu le sais aussi et on n'oublie pas l'arménien qui fait partie de l'équipe des pessimistes.

11:04 PM  
Blogger Fayrouz said...

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1:58 AM  
Blogger Fayrouz said...

Merci Laura de m'avoir prise sous ton aile. Tu es une vraie maman...
La maman qui nous apprend de bien tenir la tête haute malgré la souffrance.
Je t'ai découvert à travers Mazen et Zena depuis juillet. Tes dessins sont mon oasis mais j'avais la voix bien étranglée par ma douleur. Trop loin en Australie je vis étirée entre deux mondes. Le jour j'assure ma vie de maman/documentaliste dévouée dans un pays paisible. La nuit collée au téléphone et bien connectée au monde à travers l'écran de mon ordi.
Hélas, cette dernière guerre me semble comme une répétiton condensée de tout ce que les libanais n'ont pas arrêté de vivre depuis tant d'années.
J'ai quitté le Liban en 1984 car je ne pouvais plus. A l'époque je pensais prendre du recul... Les circonstances du Liban et le hazard de la vie m'ont amenés en Australie. Adélaide où je vis actuellement me rappelle beaucoup le Liban. Ses habitants croient que c'est le meilleur endroit au monde. Il y a tout ce qu'ils rêvent d'avoir... N'est ce pas ce que pensaient (et pensent toujours) les libanais?
Je ne peux plus prendre du recul mais je suis sans point d'ancrage d'ici.
Je lis les appels à l'aide. Beaucoup de comptes banquaires à alimenter. Je ne sais pas à qui faire confiance. D'ailleurs je ne peux pas faire confiance à des collecteurs de sous...
Le plus urgent pour moi c'est de tout faire pour assurer la rentrée scolaire même avec un peu de retard. A Yaroun mon village natal, la directrice de l'école des soeurs avait licencié les enseignants même avant la trêve. J'espère qu'elle a changé d'avis. C'est pire que la destruction de ma maison d'enfance à Yaroun. Si l'école ferme il n'y aura plus de jeunes familles au village. Il n'y aura plus de village quand les derniers vieux vont mourir. A quoi bon d'avoir des villas extravagantes, des maions vides s'il n'y a pas de villageois dedans?!
Laure, la maman, aide moi à voir plus claire
Ma jeune fille n'a plus de Yaroun qu'une petite bague en plastique. Elle l'a peut être trouvée dans un placard là-bas durant notre dernière visite. Cette bague est devenue un trésor maintenant. J'aimerais bien lui léguer plus du Liban. Je voudrais lui redonner Yaroun.
Je t'embrasse bien fort.
Fayrouz

NB Ma maison à Yaroun est celle à coté du cèdre mutilé. Le cèdre a été planté par mon père il y a plus que quarante ans. Il ne reste que moins que le quart de la maison mais le cèdre a bien survécu http://www.yaroun.com

2:26 AM  
Blogger laure ghorayeb said...

fay
je vais te dire ce que je dis toujours à mes enfants:nous ne devons jamais nous laisser submerger par le malheur,il faut attendre que la chaleur qui monte à la tête refroidisse et ensuite prendre les décisions adéquates.
première règle ne jamais fuir mais affronter.le reste arrive tout seul quand on a la tête bien sur les épaules.lettre suit.

8:33 AM  
Blogger Fayrouz said...

La chaleur montée vers la tête n'a jamais cessé de s'intensifier. Une destinée! Une vie tordue, mais attention, l'intérieur est bien intact et plus solide que jamais...
J'attend la lettre qui suivra bientôt, je l'espère.
Le nouveau dessin m'interpelle. Ma colère est dans leurs yeux.
A la prochaine

3:18 PM  
Blogger laure ghorayeb said...

Ta maison de yaroun restera toujours dans le coeur du cèdre.Rien ne s’anéantit tant qu’il habite notre mémoire collective.Elle est toujours là la maison,tu la vois,tu connais le nombre des carrelages,les fenêtres bariolées comme on les aime dans les villages et sa terrasse en terre ou en béton,rien ne peut l’effacer sauf si l’on abdique et on décide de ne plus y penser parceque c’est trop romantique de penser ainsi.
Moi j’ai presque 75 ans,notre maison à deir _ el_ kamar ne nous appartient plus,histoire d’héritage monstrueux,mais elle est toujours là,da ns ma tête,je la visite parfois en esprit,c’est comme si tu partait loin,puis tu reviens et tu retrouves tout à sa place.Ne t’apitoie pas sur ton sort et le sort des villages détruits,nos enfants et nos petits enfants rebatiront et habiterons des maisons chaleureuses comme celle que tu viens de perdre.J’ai déssiné quelque chose pour toi,je vais le scanner et te l’envoyer.je t’embrasse très fort.*

5:16 PM  

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